Les cantonales avec le Front de Gauche

Publié le par partidegauche79

 

LES CANTONALES AVEC LE FRONT DE GAUCHE 79

 

 

Créé en 2009, le Front de Gauche 79 (Parti Communiste, Parti de Gauche, Gauche Unitaire) avec le soutien de la FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique) participe pour la première fois, en tant que tel, aux élections dans les Deux-Sèvres en présentant 12 candidats pour 16 sièges de conseillers généraux renouvelables dans le département.

 

 

Malgré une fin année 2010 marquée en France par un conflit social d'une ampleur inédite contre le projet de loi sur les retraites, le gouvernement poursuit sans faiblir et sans retenue son offensive antisociale, tout en persistant dans ses dérives sécuritaires chassant sur les terres du Front National.

 

 

Pendant ce temps le Parti Socialiste se perd en énergie stérile dans les préparatifs de ses primaires pour désigner son / sa candidat-e aux élections présidentielles, révélant ainsi au grand jour sa déconnexion des revendications des classes populaires ; certains de ses membres éminents prenant même le risque de justifier les contre-réformes du gouvernement (cf. retraite et 35 heures).

 

 

Dans ce contexte, les élections cantonales de mars prochain constitueront pour le Front de Gauche la première partie d’un  « paquet » électoral. C'est-à-dire qu’elles seront la rampe de lancement pour les campagnes que mènera le Front de Gauche jusqu’en 2012.

 

 

Ainsi, ces élections cantonales ont bien une portée nationale avec une double ambition :

 

-         infliger une première défaite aux amis et soutiens de  Sarkozy et à leur politique ;

-         installer le Front de Gauche et ses alliés dans un score électoral à deux chiffres. 

 

 

Au plan local, le Front de Gauche s’inscrit parfaitement dans cette stratégie avec son souhait de faire barrage au retour de la droite à la tête du Conseil Général 79 et de sanctionner sa politique ; mais aussi de s’installer dans le paysage politique local dans l’intérêt des classes populaires de notre département. 

 

 

Cette élection est donc la première occasion d’ampleur nationale, après les grandes mobilisations sociales de 2010, de faire émerger dans les Deux Sèvres une vraie gauche indépendante du capitalisme financier en faillite et qui combat réellement les plans d’austérité injustes et inefficaces. Il est donc indispensable d’aller voter pour des candidat-es du Front de Gauche qui, s’ils sont élu-es, affirmeront haut et fort leur volonté de mettre en oeuvre une autre politique d’intérêt général, pour les services publics, le partage des richesses, la planification écologique et la démocratie citoyenne dans les Deux-Sèvres.

 

 

Cette élection est aussi l’occasion pour le Front de Gauche d’affirmer son attachement au non cumul des mandats et redonner ainsi tout son intérêt et toute sa force à l’engagement citoyen dans la vie politique locale. Le mandat électif n’est ni un abandon de souveraineté ni un  « job » confié à des « professionnels » payés pour ça à l’image des pays anglo saxons.  Quand on porte l’idéal socialiste avec conviction, on ne peut pas se complaire dans le cumul des mandats et des indemnités qui vont avec. C’est contraire à la démocratie citoyenne. Et puisque dans notre Département comme ailleurs, le Parti Socialiste semble avoir quelques difficultés pour assumer une position claire sur cette question, sachons l’y aider en privilégiant les candidats Front de Gauche au premier tour.

 

 

En effet, pour le Front de Gauche, le citoyen doit être l'acteur et le juge des politiques mises en place. Développer la démocratie, c'est lui donner plus de pouvoirs dans l'élaboration des choix et plus de contrôle dans leurs mises en oeuvre. C'est un objectif auquel contribueront les Conseillers généraux et les Conseillères générales issu-es de nos rangs, avec la création d’un Conseil de canton et d’un observatoire des engagements capable d'accompagner l'élu-e durant son mandat et d'en faire le véritable "porte-parole" des populations du canton.

 

 

La révolution démocratique exige le respecter des engagements pris devant le peuple.  A ce titre, nous devons rester respectueux au plan local de nos engagements nationaux. Aussi, dans  le cadre des attributions dévolues aux Départements, nous voulons entre autre :

 

 

-          introduire des obligations de produits de proximité dans les cantines scolaires (et notamment des collèges) ;

-          instaurer la gratuité du transport scolaire ;

-          prendre en charge à tout prix le handicap et la vieillesse dans un système solidaire et ne pas laisser le marché et les assurances privées s’en emparer.

 

 

Avec ces engagements forts, nous affirmons au plan local nos engagements nationaux contre le traité européen de Lisbonne et à sa sacro-sainte « concurrence libre et non faussée ».

 

 

Les élus locaux droite se veulent avant tout de bons gestionnaires exemplaires, bien dans l’esprit de la révision générale des politiques publiques (RGPP) et de la pénurie qui en résulte pour le service public, si chère à Sarkozy, Fillon et consorts. Ils accordent donc naturellement leur politique et leur gestion aux contraintes financières nationales, au détriment des citoyen–nes les plus vulnérables et plus généralement au détriment de l’intérêt général.

 

 

Les élus locaux du Parti Socialiste quant à eux se lamentent de ne plus pouvoir gérer les collectivités locales à cause de cette même RGPP, des transferts de compétences sans contrepartie financière à la hauteur, et plus généralement à cause des contraintes financières imposées par l’Etat. Pourtant, au final, alors qu’ils sont majoritaires dans ce pays, ils sont incapables de prendre une initiative institutionnelle et politique en rupture avec la règle financière de l’équilibre budgétaire, de nature à mettre l’Etat libéral face à ses responsabilités financières et à le contraindre de revoir sa politique fiscale injuste. Mais est-il besoin de rappeler que le Président de la Cour des Comptes qui veille au respect du droit financier et des bonnes pratiques de gestion publique, est un « socialiste » expert en finances publiques adoubé par Nicolas Sarkozy…

 

 

Au contraire, les élu-es du Front de Gauche prétendent mettre l’Etat face à ses propres incohérences financières et fiscales sans renoncer au fondement de leur politique solidaire, sociale et écologique. S’ils se trouvent en capacité de gestion, ils n’hésiteront pas si nécessaire à voter le budget du Département en déséquilibre à hauteur des désengagements de l’Etat libéral et contre les règles financières en usage. De ce fait, l’Etat et le Parlement se verront contraints de revoir le système de financement des collectivités locales et de mettre en oeuvre une solidarité financière obligatoire sur l’ensemble du territoire national entre les plus riches et les plus démunies. En effet, est-il normal que dans notre République, l’on se goberge dans le 92 département le plus riche de France alors que l’on cri misère dans le 93 et ailleurs…

 

 

 

Le 20 mars prochain il est essentiel de vote pour les candidat-es du Front de Gauche : c’est une véritable occasion pour affirmer notre indignation, pour sanctionner la droite et pour fixer le cap à la gauche avant les élections nationales !!!


 

Et surtout n’allons pas croire qu’il peut y avoir un début de solution chez les adeptes du Front National et de Le Pen. Les citoyen-nes ne doivent pas oublier les leçons de l’Histoire : partout et chaque fois que l’extrême droite a été au pouvoir, ce fut le drame et la douleur  (Hitler, Mussolini, Pétain, Franco, Pinochet, Videla…). Comme l’a si justement dit Jean-Luc Mélenchon, le Front national ne sert à rien à part semer la haine et la peur. Ce n’est pas sur ces fondements que l’on construit une politique républicaine, sociale, laïque et écologique !

 

 

                                                                                                                      SALVADOR

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