Heuliez et les promesses

Publié le par partidegauche79

Communiqué de presse du Front de Gauche.

 

 

 

Les syndicalistes d’Heuliez disent clairement que la société est « au bord de l’abîme », qu’il y  a « un risque de dépôt de bilan » : ces propos catastrophiques de la part de personnes impliquées nous interpellent. Les deux principaux acteurs politiques que sont Ségolène Royal et Dominique Bussereau y vont chacun de leurs annonces de sauvetage. L’un avec Bolloré et l’autre avec les Mutuelles. Leur intérêt, on le voit, est de faire « patienter » l’opinion jusqu‘au 15 mars 2010 après les Régionales. Le Front de Gauche est solidaire des ouvriers d’Heuliez , nous ne pouvons que constater le résultat des politiques « de concurrence libre et non faussée » dont les deux protagonistes cités plus haut sont en parti responsables l’une en accompagnant et l’autre en défendant le libéralisme à travers l’Europe libérale qu’ils soutiennent.

De plus les propos tenus sur l’aide d’une Mutuelle niortaise nous laissent perplexes. Comment peut-on annoncer cela alors que le Conseil d’administration n’a  rien dit ? Comment  peut-on annoncer cela alors que le Comité d’entreprise ne s’est pas réuni ? Si une telle décision devait être prise, ce serait aux instances de la Mutuelle de l’annoncer et non à une candidate aux Régionales, même si elle est actuellement Présidente de la Région.

Madame Royal ignore peut être que les Mutuelles fonctionnent avec des Conseils et que l’argent des sociétaires n’est pas là pour corriger les dérives libérales du capitalisme. Si une entreprise devait être sauvée par des fonds mutualistes, la CAMIF était de celles-là. Pour la Camif,  les promesses étaient toutes plus belles les unes que les autres, les envolées lyriques sur ce qu’on allait voir, d’un volontarisme radical. Les Deux-Sévriens sont témoins du résultat. Pour Heuliez, on peut craindre les mêmes pratiques. Pour le Front de Gauche la réponse est politique : un changement d’attitude face au libéralisme est nécessaire ; la crise à Total est encore un signe de la dérive de ce système politique. Pour contrer ces comportements, les électeurs ont un bulletin de vote à mettre dans l’urne : celui du refus de ces méthodes, celui du Front de Gauche.  

 

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